Princeton Applied Research VersaSTAT 4
La nature électrochimique des processus de corrosion permet l’utilisation des techniques électrochimiques pour étudier, mesurer et quantifier les différents phénomènes de corrosion. Dans ce contexte, l’équipe du CMQ utilise pour évaluer la corrosion uniforme, la piqûration, la passivation ou repassivation des métaux, la performance des peintures et des revêtements des techniques comme les mesures de polarisation (linéaire, potentiodynamique, galvanodynamique, cylique, etc.), les mesures de courant galvanique (ZRA), la spectroscopie d’impédance électrochimique (EIS) et la mesure de bruit électrochimique (ECN et EPN).
Ce type de dégradation qui est difficile à identifier et à prédire, est souvent responsable de défaillances catastrophiques au niveau d’infrastructures majeures. La corrosion sous contraintes aussi appelée corrosion sous tension survient, pour un matériau susceptible, sous l’action combinée d’un environnement corrosif et de contraintes soutenues en tension. Ce type de fissuration peut également être accompagné d’une fragilisation par hydrogène.
La corrosion sous contraintes avec ou sans fragilisation par hydrogène est évaluée par des essais chimiques au laboratoire selon les normes ASTM G30, ASTM G103 ou ASTM G36 ou encore par l’essai de traction lente (SSRT).
Utilisés pour évaluer la durabilité environnementale des différents métaux, systèmes de peintures et revêtements, l’équipe de corrosion du CMQ dispose d’un cabinet de brouillard salin et d’une chambre environnementale lui permettant d’effectuer des essais cycliques en contrôlant les périodes de séchage et d’humidité ainsi que l’exposition au milieu salin. La performance des matériaux est faite en respectant les normes de corrosion accélérée telles que ASTM B117, ASTM G85, ISO 7253:2001, ISO 9227-2017, SAE J2334, VDA 621-415, etc, ou encore en les modifiant pour simuler les conditions de service.
